Fiche de personnage :
Nom : Lovett
Prénom : Nellie
Age : 35 ans
Groupe : corps médical (psychiatre et psychologue criminelle)
Présentation physique : Nellie est de taille relativement moyenne, mesurant 1,69m pour 59kg. Sa silhouette mince arbore un teint particulièrement blafard et d’une pâleur quasiment cadavérique. Ses yeux noirs d’ébènes sont toujours soulignés de cernes sombres. De plus sa coiffure particulièrement peu soignée et la majorité du temps en bataille, lui donne une silhouette légèrement maladive. Ses cheveux noirs aux reflets parfois rouges ou châtains -selon la luminosité- n’arrangent en rien son image.
Ce qui est de la tenue physique, Nellie n’est pas des plus féminine qui soit. Souvent vêtue de longs pulls à col relativement large, laissant de temps en temps apparaître une épaule, lorsque celui-ci tend à tomber. Pour le reste c’est jean et pantalon, jamais de jupes. Ce qui renforce énormément son manque de féminité.
Caractère : Niveau addictions, Nellie est servie. C’est une accro des cachets de sédatif qu’elle s’enfile à longueur de temps pour n’importe quel prétexte (avec comme excuse principale : ses terribles souvenirs qui reviennent parfois la hanter) et qu’elle fume comme un pompier, enchaînant cigarettes après cigarettes sans se soucier de l’état de ses poumons et de ses quintes de toux incessantes.
Le reste du temps Nellie est plutôt effacée. Elle n’aime pas parler d’elle voir parler tout court, et préfère écouter les autres. C’est d’ailleurs cette attitude qui lui a ouvert les yeux sur sa vocation de psychologue. Nellie est en mal de vivre. Elle haïe la grande majorité de la race humaine et se demande souvent ce qu’elle fait encore dans ce monde. Mais malgré son mépris de l’espèce humaine, Nellie arbore toujours un faciès morne et complètement blasé. Il semble impossible de voir un jour un sourire sur son visage, sauf peut être un sarcastique ou ironique. Sa phrase fétiche, qu’elle sort à toute les sauces et qui la caractérise parfaitement est la suivante : « qu’elle vie d’merde »
Du fait de son passé, Nellie accorde très -trop- peu sa confiance aux autres. Non pas qu'elle soit méfiante ou paranoïaque, mais elle estime que sa confiance est une vertu extrêmement dure à obtenir.
Une des rares choses qu'elle ne supporte absolument pas c'est qu'un homme posa la main sur elle sans y avoir était invité -chose rarissime-. Ainsi le simple fait de poser une main sur son épaule peut avoir droit à diverse réaction plus ou moins violentes suivant la dose de sédatif qu'elle s'est administrée. En général elle se crispe et se dégage immédiatement de cette "emprise". Pour les cas où elle n'aurait pas assez de sédatif dans le sang, ce genre d'action peut avoir des répercutions d'une violence inouïe et insoupçonnée.
Cependant, malgré tout cela Nellie révèle une formidable intelligence et s’avère être une fine psychologue criminelle qui a un don certain pour cerner rapidement les gens, particulièrement ses patients.
Votre histoire :En ce qui concerne l’enfance il n’y a pas grand-chose à dire sur la jeune Nellie Lovett. Fille unique d’un couple de médecins très engagés. Se fut donc très jeune qu’elle fut confrontée à cet univers médical new-yorkais. Très engagée elle aussi, elle passa une bonne partie de son adolescence dans les pattes de ses parents. Les suivant sur leur lieux de travail pour apport un soutient moral aux patients des hôpitaux, ainsi qu’à ceux des foyers d’enfants en difficultés, maltraités qui prolifèrent de plus en plus à notre dure époque. Nellie avait cette fougue, cette patience et cette joie de vivre qu’elle transmettait sans vraiment le savoir aux autres. Elle égayait leur quotidien en venant chaque jour leur rendre visite et en discutant quelques minutes avec chacun d’entre eux. Son sourire avait le don de réchauffer n’importe quelle âme en perdition. Ce fut au cours de ses années, vers l’âge de 16-17 ans, qu’elle fit la connaissance de Brandon Bess avec lequel elle se lia d’une certaine amitié. Lui rendant souvent visite et le jeune homme lui rendant l’appareil en venant la chercher après ses cours.
Un jour cependant ses parents vinrent lui annoncer une nouvelle : la famille Lovett allait partir dans les pays Baltes afin de venir en aide aux populations alors victimes de tremblements de terre et de guerres civiles omniprésentes. Heureuse de pouvoir partir au moins 2 mois avec ses parents sur une telle mission, mais aussi heureuse de constater que ses parents lui faisaient confiance à ce point, Nellie les suivit avec plaisir.
Le premier mois ce passa bien. Bien que la famille Lovett soit continuellement sur son lieu de travail et avait très peu de temps de repos, on sentait que chacun des membres de cette famille donnait le meilleur de lui-même.
Ce fut à partir du deuxième mois que les choses se compliquèrent. Tout d’abord les nouveaux séismes qui avaient lieux dans la région étaient de plus en plus violents, les camps de réfugiés étaient de plus en plus débordés et les médecins internationaux commençaient à manquer vraiment d’effectifs et de matériels. Mais les choses basculèrent véritablement le jour où une escouade d’hommes armés prit le camp d’assaut. Sans se soucier de quoi que ce soit, que ce fut l’identité des otages qu’ils embarquèrent, les hommes cagoulés vidèrent le camp de tout, embarquant matériels et humains dans des camions.
C’est ainsi que Nellie et sa famille se retrouvèrent dans un immense sous sol, dans une cellule froide, parqués avec d’autres médecins, des civils et des blessés. Cet endroit fut le seul qu’elle vu pendant 3 longues années. Mais les hommes qui les avaient enlevé ne se contentaient pas de les garder ainsi. Ils en profitaient pour « s’amuser ». Tout d’abord, et ce afin que nul de leurs otages ne leur échappent, chacune des personnes enlevées fut marqué au fer rouge d’un numéro, tel du simple bétail. Nellie se vue attribuer le numéro 42 sur la paume de sa main droite. A partir de cet instant elle n’eut plus que pour identité « 42 ».
Secondement les femmes et les enfants furent séparés des hommes. Nellie ne revu plus jamais son père. Elle fut violée à de multiples reprises. D’abord par des hommes mais comme cela les lassa vite, ils innovèrent à coup de tisonnier, de tessons de bouteilles et autres armes blanches. Et torturée, tant physiquement que psychologiquement. Tel était devenue son quotidien. Ils ne les nourrissaient qu’une fois par jour lorsqu’ils étaient « sages » aussi il n’était pas rares que certains des otages se mettent à manger d’abord les rats vivants, puis leur excréments pour certains, voir même les cadavres de leur compagnons d’infortune lorsqu’ils ne pouvaient plus tenir.
Lorsqu’un détachement de l’armée vint à leur secours, se qu’ils découvrirent au fin fond des caves de ce bâtiment, en fit vomir plus d’un. Et tels des rats, certains otages qui avaient encore la force de bouger se ruèrent sur cette nouvelle source de nourriture. L’équipe médicale et les militaires se demandèrent comment des êtres humains pouvaient bien survivre à un tel enfer. Sur les 4 739 otages, 125 ont été sauvé par l’armée américaine et 15 sont encore en vie aujourd’hui. Beaucoup sont décédés des suite de leurs multiples blessures, un pourcentage de plus de 60% des sauvés se sont suicidés, 7% sont encore internés dans un hôpital psychiatrique et 3% seulement ont retrouvé la civilisation et une vie à peut près normale.
Nellie fait partie de ces 3%. Cette histoire lui a prit sa famille. Et elle a du passer 5 années de thérapies intensives dans un institut adapté, afin de se retrouver. Une fois sortie de l’hôpital elle reprit ses études et passa un doctorat de psychiatrie et de psychologie criminelle. Toujours suivit par son psychiatre, elle est encore sous traitement. Prenant régulièrement -plus que de raison même- des sédatifs afin de calmer ses visions et ses maux de tête. C’est son médecin qui lui a conseiller de venir travailler dans un tel endroit ...
Raison de votre présence à la prison : Mon psy pense que côtoyer quotidiennement des malades mentaux de ce type, capables d’une violence extrême, peut m’aider à me soigner et à tirer un trait sur ce qui s’est passé. Personnellement j’ai des doutes ... mais tant que j’aurais des clopes et mes cachets, ça ira ...
Signes particuliers : Pas mal de cicatrices sur le corps même si maintenant elles sont moins visibles (depuis 15 ans qu’elles partagent quotidiennement mon existence elles ont eut le temps de s’effacer). La plus grosses et la plus voyante reste tout de même le numéro 42 marqué au fer rouge sur la paume de ma main droite. Depuis le temps je peux de nouveau bouger la main comme bon me semble, mais de temps à autre la douleur revient et ravive les souffrances de cette période. En général je cache se signe distinctif -et sujet de nombreuses questions que je préfère éviter- sous une mitaine noire, ou un bandeau de tissus.
Nom de votre avatar : Helena Bonham Carter
Vos disponibilités pour poster : surtout le week end mais aussi en semaine ça dépendra de mon emploi du temps qui à la chance de changer toute les semaines ^^’
Mots de passe : OK-Jude-Comment avez vous connu le forum ? Lorsqu’on cherche on trouve ^^
En revanche je souhaiterais bien un coup de main pour l'avatar ... j'ai moi aussi des problèmes pour redimensionner (puis je ne suis pas une as dans ce genre de chose non plus XD)
L'image en question :
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